Bio

Bernard Bousquet vit et travaille à Paris. Il a toujours fait de la peinture », une peinture dite abstraite, non figurative, non représentative et dénuée de toute ébauche narrative. 

C’est une peinture comme pure art des formes et des couleurs comme on dit de la musique que c’est l’art de sons. Bernard Bousquet propose ses peintures comme autant d’expériences pour le regard. 

Bernard Bousquet collabore régulièrement avec d’autres artistes, des danseurs, des musiciens…

Octobre 2021 est une rupture, Bernard Bousquet lance à l’occasion d’un premier défilé au Générateur une ligne de vêtements : B.painted. Les vêtements sont directement coupés dans ses peintures sur tissus couture. Il s’agit de stocks dormants, délaissés par de grandes maisons de mode. C’est ce qui expliquent la qualité et la variété des tissus ainsi que leur composition  : soie, laine, coton, lin, cachemire… Peu de fibres synthétiques !

Bernard Bousquet a traversé la fin des années soixante-dix et les années quatre-vingt sourd à l’annonce incompréhensible aujourd’hui mais dominante alors en France de la mort de la peinture.

Devant une peinture de Bernard Bousquet, il est bien difficile de déterminer la technique qui permet d’obtenir ces abstractions hallucinatoires voire psychédéliques, une telle finesse et complexité du détail, une illusion de mouvement et de volume dans du bruit visuel, du moiré, du glitch,…

Bernard Bousquet combine vieilles et nouvelles technologies, sans dogmatisme. Associer l’analogique et le numérique est naturel. L’analogique avec cette technique ancienne qu’est la sérigraphie qui permet de contrôler la perfection ou l’imperfection, le prévisible ou l’imprévisible du dépôt de pigments du plus évanescent au plus éclatant, couvrants ou transparents, fluorescents, phosphorescents, métalliques sur une multitude de supports : papier, toile de peintre ou les plus beaux tissus couture en coton, lin, soie ou laine… Et le numérique et le design génératif qui permettent avec quelques formules mathématiques et du code informatique de manipuler le hasard. C’est aussi une façon d’introduire de la contingence qui fait une correspondance avec le couple perfection/imperfection de la phase analogique.

Bernard Bousquet a collaboré de 1988 à 1995 aux ballets de Anne Dreyfus, danseuse-chorégraphe. C’est ensemble qu’ils ont fondé le Générateur en 2006. Le Générateur est un lieu de création, ouvert et abolissant les frontières entre plasticiens, performers, danseurs, musiciens, poètes… Le Générateur est un lieu de rencontre et de partage favorisant les collaborations entre les artistes de toute origine. C’est donc tout naturellement que le concept des Reciprocals, faisant fusionner peinture, danse et musique, a pu émerger au Générateur.

Bernard Bousquet a une double formation inhabituelle dans le monde de l’art : psychiatre et en économie. Très soucieux de sa liberté d’action et de pensée, il s’est attaché à se libérer des contraintes matérielles pour ne pas dépendre du monde de l’art.