Des peintures qui cultivent l’indétermination. 

Rien n’y est objectivement reconnaissable alors que tout y semble familier. Ces peintures apparaissent parfois  comme non produites de mains d’homme mais, c’est leur paradoxe, sont perçues comme des productions humaines sans que l’on comprenne trop comment elles sont faites. Mais ce n’est guère un problème. Leur singularité et la nature de l’émotion, pure, non qualifiable car totalement non discursive, qu’elles provoquent tient pour partie à l’absence affirmée de toute possibilité de représentation, reproduction, narration ou communication. Les peintures sont présentes, bien présentes dans l’espace du Générateur mais pas pour dire quelque chose ou exprimer quoi que ce soit. Communiquer ou passer un message n’est pas leur fonction. Aucune dimension linguistique. Le language n’est pas convoqué ici.

Certaines peintures sont disposées de façon à occuper la surface des murs du sol au plafond. Certaines courent le long d’un mur ou du plafond. 

Une partie des peintures après une présentation au Générateur sera découpée pour devenir vêtement. Chaque vêtement aura son histoire propre et exhibe le souvenir de son origine, de ce moment étrange de transformation d’une peinture en un vêtement. C’est pourquoi, chaque vêtement B.painted est unique.